06/10/2024
Chaque activité, seul ou accompagné, peut apporter, dans le cas d'une personne s'exposant sur un réseau social quelconque, une plus value d'exposition. Chaque chose postée, de l’ordre de l’image, du mème, de la musique ou de la photo, peut apporter, une plus value d’exposition. En fonction de la nature de l'activité ou de la chose exposée, ainsi que des possibles personnes qui sont également exposées, la plus value d'exposition varie. Chez certains individus, cet apport devient essentiel, un besoin quasi régulier. De s'exposer, mais également d'avoir des réactions, à cette exposition. Ces réactions, en contrepartie, apporte du plaisir ainsi que de la satisfaction à l’individu. Il a été dit plusieurs fois que l'exposition sur réseau social implique la création d'une fresque parfaite, impliquant l'exposition d'une vie parfaite, et donc d’un individu parfait. Il y a qqch de beaucoup plus fluctuant, et moins figé. Dans les comportements que j'ai pu observer, on parle plus d'apports et de monstrations quasi-journalières. Ce qui peut impliquer la création de cette fresque. Mais dans l'utilisation du réseau social, j'utiliserai plutôt le terme d’ "auto-propagande". Il s'agit d'implicitement et inconsciemment des fois, de maintenir (et de non pas créer) une image "typée et voulu", auprès du réseau de nos connaissances sociales. Cette image est en fait constamment fluctuante, et change, en fonction de ce que la dite personne veut qu'il soit vu de son image. Il s'agit ici de s'associer à des esthétiques, de rappeler que l'on est toujours aussi beau, ou toujours aussi drôle. Ce capital d'exposition rapporte à l'individu un apport sur sa propre visualisation de son image, en fonction de la qualité ainsi que du nombre de retours. Mais surtout, ce capital donne à l'individu une image de lui-même auprès de son cercle social élargi, et si cette exposition est bien faite, apporte directement à l'individu. Son image dans la conscience collective se voit rigoureusement maintenue à différents idéals, plus ou moins valorisés dans la bulle sociale de l'individu. Évidemment, il existe toujours énormément d'individus se passant totalement de ce capital. Mais je trouve que l'on en dégage majoritairement cette tendance, parmi de nombreux individus ou groupes sociaux. Le terme exposition, a ici un sens. En effet, de part le caractère même du partage sur un réseau social, l’individu est « exposé ». Montrer quelque chose ou une part de vie qui n’est pas dans les standards attendus du cercle social peut, causer indifférence, ou même, dégoût, mépris, colère, etc ... Mais, si l’on maîtrise les codes de son milieu, qu’on s’y tient, il est possible de se donner et d’afficher n’importe quel image. Et bien évidemment, il ne faut pas réfléchir beaucoup pour comprendre que ceux qui ont les codes, sont ceux qui ont pu les avoir. On en arrive à la notion de capital culturel. Seuls ceux ayants pu avoir ce capital peuvent utiliser ces codes pour s’exposer.